Au début du XXe siècle, elle déferle sur l'Europe sous le nom de Boléro, et elle sera dansée en « carré ».
En 1940 Cuba devient le « night-club de la
Caraïbe », et Dizzy Gileppsie célèbre musicien, marie le JAZZ au Son Cubain donnant naissance au Mambo (popularisé
par Perez PRADO et le film "Dirty Dancing") dans les années 50.
A la même époque, apparaît le Guaganco qui se
danse ventre en avant, en couple, le mouvement des hanches simulant la parade
nuptiale. Dix ans plus tard, les évènements politiques (Fidel CASTRO) occasionnent une émigration massive de la population
Cubaine vers New York, où ces populations Latinos font vibrer la ville de leurs musiques entraînantes, notamment dans le Spanish
Harlem et le Bronx.
Deux années s'écoulent avant que la Bossa Nova et soit
pratiquée à New York. C'est une danse plus calme où les sonorités de trompettes ont disparu.
Le Mambo est remplacé dans les bals par le Cha-Cha-Cha (d'Enrique
JORRIN) en 1955.
En 1967, le Boogaloo, fait une
brève apparition, un mélange de Rock et de Son.
C'est à la fin de l'été 1971, dans un club de New York, qu'est
adopté le nom de SALSA (terme strictement commercial). Son succès est
inespéré.
En 1989, et sur la même base dansante, s'installe un style plus "érotique":
la Lambada, dans un but tout aussi commercial.
Selon les pays, les cultures, les influences diverses, elle connaît
un épanouissement sans fin au travers des 5 continents. Des congrès sont organisés dans la plupart des grandes villes Européennes :
Londres, Milan, Amsterdam, Barcelone et bien sûr Paris...
La France n'a pas échappé à la frénésie qui entoure cette culture afro-latino-caribéenne.
Paris, la Province, et bien sûr
Bordeaux, contribuent à son développement.